Québec, St-Pierre-les-Becquets
Le jeudi matin, il est convenu de récupérer les voitures de location à 10 heures ; je pars avec Franck et Nicolas pour me mettre en quête du service des objets trouvés de l’aéroport.
La femme de l’accueil m’envoie vers un téléphone client dans le hall d’où l’on peut appeler toutes les compagnies aériennes.
Mon contact d’Air France Quebec m’explique que tout est géré par la compagnie et que je dois les contacter, qu’ils n’ont eu aucun objet déposé depuis deux semaines et que l’objet a dû repartir avec l’avion en France.
Je rejoins Nicolas et Franck, c’est un Français au service de location qui nous donne les clefs, et nous conseille une assurance incluse dans la voiture car celle qui a été prise en France n’est pas directement liée à la compagnie de location mais une assurance ; cela implique qu’en cas de sinistre il faudra faire l’avance des frais, nous décidons pour notre tranquillité d’esprit de payer les 60 euros supplémentaires pour les deux véhicules.
Il s’agit de deux SUV et nous sommes ainsi exactement dans le ton américain.
Nicolas explique certains réglages à Franck et nous partons à l’hôtel chercher les autres.
Les deux jeunes couples montent ensemble avec Franck et Mathieu est à l’arrière avec nous, et se partage entre son téléphone et le paysage.
Le temps n’est pas extraordinaire, il pleuvote mais nous voyons défiler les maisons d’habitation et apercevons aussi le Saint Laurent que nous longeons.
Et nous arrivons, le chalet est vraiment à quelques pas du Saint-Laurent dans un quartier de chalets typiques en bois.
Ils ont une terrasse et un petit jardin. Devant nous, le Saint Laurent dans toute sa largeur avec les grands bateaux qui passent.
Nicolas me l’avait décrit mais cette immensité est traversante et profondément tranquillisante.
Nous allons jusqu’aux bords, enlevons nos chaussures et allons nous promener sur le sable, malgré quelques gouttes et le gris du ciel qui se décline dans différentes teintes.
Il est dommage que ce soit une journée grise car Marie-Anne et Laurent auraient aimé nous le faire découvrir sous d’autres couleurs mais je trouve cela déjà particulièrement féérique.
Même si nous les avons amenés, nous ne sortons finalement pas les maillots de bains et les serviettes pour nous baigner, cela sera pour une autre fois.
Quoique revenir en hiver serait fabuleux.
Le midi nous allons déjeuner dans un espace à emporter et à consommer avec quelques tables dehors près de la route ; il n’y a pas grand chose d’ouvert dans les environs et nous nous installons tous.
Commande de hamburgers pour la plupart, Mathieu teste la vraie poutine pour son anniversaire !
La femme qui nous sert est particulièrement disgracieuse, c’est assez caricatural et étonnant d’ailleurs car nous sommes seuls clients.
Mais nous sommes tous réunis pour ces moments exceptionnels pour tous.
Je me laisse tenter par un deuxième burger, j’ai assez faim ; le séjour semble commencer sous un signe calorique.
Mais chaque chose en son temps.
J’évite néanmoins les sodas et je suis au grand café « américain », sorte de tisane noire aromatisée mais cela me va très bien.
Nous revenons ensuite et il y a un éclaircie ; jeux d’extérieurs sur la pelouse, les filles de Marie-Anne et Laurent sont ravies de jouer avec les « grands ».
Je reste avec Madeleine et Henri sur l’herbe, et j’essaie de commencer à télécharger les photos et à écrire sur le blog le début de notre voyage sur une chaise longue.
C’est long et assez fastidieux mais j’ai envie de comprendre.
Cela m’indique qu’il y a une erreur sur le serveur ou que je n’ai plus assez de place pour les photos…
J’envoie un message à Lucie qui me dit que chez elle tout fonctionne.
Ou malgré les apparences puisque tout se télécharge et se consulte bien sur les autres onglets est mauvaise, la connexion est mauvaise; ou je ne suis pas douée et faire un blog directement sur WordPress va s’avérer compliqué, chronophage et frustrant.
Puis nous rentrons sur la terrasse, temps d’un petit café, limonades et bières pour les amateurs et nous voyons passer les énormes bateaux avec les containers, les marchandises et ressources diverses pas toujours facile à identifier de loin.
Le temps se met alors à se couvrir.
Et c’est alors que nous recevons tous sur nos mobiles un message d’alerte d’urgence pour une tornade ! Le vent commence effectivement
à souffler fort, les arbres à tanguer.
Ce spectacle est fascinant mais comme Marie-Anne me dit qu’il n’y a pas de danger pour rester dehors, je me mets sur le canapé face au spectacle et je regarde toutes ces dégradés et ces mouvements sauvages.
Lorsque cela s’intensifie trop, je plie bagage et rentre aussi à l’intérieur.
Et revient le temps de l’apéro, des grillades diverses et des salades.
Puis nous rentrons à l’hôtel.
J’essaie d’être vigilante avec mon copilote. Nous avons le GPS mais Franck n’a pas son téléphone d’actif.
Nous nous suivons donc pour ne pas nous perdre et arrivons à l’hôtel.
Ceux et celle 😉 qui le souhaitent dans la chambre se douchent, ah me coucher dans cette poisseur je n’ai tellement pas envie, même si je suis épuisée.
Puis un peu de lecture et nous nous endormons.